FONTENAY ANIMATION
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Samedi 24 juin

 

 

UNE GUINGUETTE ? ÇA  FAIT PLAISIR !

 

Lesté d'un petit guinguet, vin gai, marcher de guingois vous guettera peut-être quand la 7ème édition de notre petite guinguette du 24 juin fermera ses volets.
Vous aurez probablement mal aux guibolles d'avoir, sous les guirlandes, couru la gueuse, guignant leurs appâts. Tout guilleret, chacun aura tenté d'aguicher sa chacune en guinchant, en faisant le guignol ! Mais peut-être qu'un peu guindées, se soucieront-elles de vous comme d'une guigne.
Après leur avoir fait des guili-guili dans le cou, vous tenterez peut-être aussi d'aller courir le guilledou dans les bois et dans les prés ou peut-être même de les entraîner sous votre guitoune ! Mais elles n'en feront qu'à leur guise !

Histoire des guinguettes

Les guinguettes se développent à la fin du 17ème siècle. Elles fleurissent dans les villages voisins de la capitale, comme Belleville ou Montmartre, afin d’éviter l’octroi, ancienne taxe sur les marchandises entrant dans Paris. Le vin produit dans les vignobles situés autour de Paris, alors appelé « ginguet » ou « guinguet », est ainsi vendu moins cher.

 

Vers 1860, Paris s’agrandit et annexe les villages. Dès lors, les établissements émigrent sur les bords de Marne et de Seine, associant désormais l’environnement de la rivière aux plaisirs de la table et de la danse. Le mot guinguette est en effet lié aussi au mot « guiguer » ou « giguer », qui signifiait sauter. Cependant, une évolution se fait sentir avec l’élévation du niveau de vie qui accompagne l’industrialisation du 19ème siècle. Les tenues endimanchées deviennent à cette époque de rigueur dans ces lieux avec, entre autre, le port du canotier. Deux autres fonctions s’ajoutent alors à celles de manger, boire et danser : celle de voir et d’être vu.

 

A la fin du 19ème siècle, une forte immigration italienne dans l’est parisien introduit la nouveauté de l’accordéon.

 

Enfin, en 1906, la République généralise le repos hebdomadaire. Cette décision permet aux Parisiens de s’échapper dans une campagne devenue facile d’accès grâce aux progrès des transports. Les bords de Marne deviennent des lieux familiers et appréciés. La tradition orale veut que l’on comptabilise plus de 200 guinguettes... Ces dernières ont très largement inspiré des artistes musiciens, peintres, écrivains, photographes, et cinéastes.

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